Après avoir réalisé un périple de plus de 7000 kilomètres entre le continent africain et nos régions, les hirondelles de fenêtre commencent à construire leur nid sous les avant-toits en assemblant jusqu'à 1500 boulettes de terre argileuse.
Malheureusement, constate Aspo/Birdlife, des cas de destruction de colonies de ces oiseaux, dont l'espèce est protégée, lui sont régulièrement reportés. L'association rapporte l'exemple de nids d'hirondelles installés sur une église du Haut-Valais détruits en pleine période de nidification avec les poussins qu'ils abritaient. "Les auteurs ont été dénoncés, jugés et condamnés à une amende salée" , rapporte l'Aspo.
Les effectifs d'hirondelles ont tellement diminué que l'espèce est désormais classée dans la Liste rouge, sous la mention "potentiellement menacée". Sont notamment en cause les nouveaux bâtiments sans avant-toit et à surface trop lisse pour que les messagères du printemps puissent y construire leur nid. L'association encourage donc les propriétaires de maisons ainsi que les villes et les communes à prendre des mesures pour renforcer les colonies existantes. Notamment par la pose de nichoirs artificiels. L'Aspo rappelle qu'il suffit d'installer des planchettes sous les nids pour limiter les salissures des hirondelles. De leur côté, les 450 sections d'Aspo procèdent à l'installation de 14 000 nichoirs pour favoriser le développement de ces insectivores.
Les personnes intéressées par la démarche trouveront des informations sous www.birdlife.ch/hirondelle-de-fenetre. STE - COMM