D’une main experte, Marcel Jacquat immobilise le petit être plumeux qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive. De l’autre, il fixe à la patte de l’oiseau une bague métallique. «Je fais très attention à ne pas le blesser. Et cette bague est moins serrée qu’une alliance», sourit le biologiste chaux-de-fonnier, ancien conservateur du Musée d’histoire naturelle de la Métropole horlogère.
Retour dans le même nid
La scène se déroule à Peseux, chez Jean-François Pochon, ancien garde forestier du village. Passionné de martinets noirs, celui-ci accueille depuis des années cet oiseau migrateur sous le toit de sa maison, grâce aux nichoirs qu’il a installés. «J’en ai 58 et j’ai aussi converti mes voisins: dans ma rue, il y a au total 98 nids artificiels», sourit le retraité.
Marcel Jacquat (à gauche) et Jean-François Pochon (à droite) tiennent l'échelle qu'utilise Franco Savaris pour atteindre les nichoirs (Photo: Nicolas Heiniger)
Après...