L’incendiaire de Bôle n’échappera pas à la prison. La Cour pénale du Tribunal cantonal n’a pas été sensible au recours formulé par cette retraitée qui avait bouté le feu à la villa de son ex-mari et de leur fillette, le 28 avril 2017. Les juges cantonaux ont confirmé le jugement de première instance. A savoir 30 mois de peine privative de liberté avec sursis, dont douze mois ferme.
En novembre 2018, le Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers l’avait reconnue coupable d’incendie volontaire et d’explosion par négligence. Le feu avait également détruit deux autres villas mitoyennes, tandis que de la fumée avait envahi d’autres habitations.
Deux lits
Lors de l’appel devant la cour pénale, l’avocat de la sexagénaire a plaidé le seul incendie par négligence, concluant que l’explosion n’avait pas provoqué de dégâts supplémentaires. Nicolas Marthe a insisté sur le fait que sa mandante n’avait jamais voulu détruire la...