De Vendredi saint à dimanche, les Concerts de la Collégiale proposent une immersion lumineuse dans les œuvres que Bach a composées aux alentours de 1724. C’est l’année de sa Passion selon Saint-Jean. L’année aussi de la plupart de ses cantates.
L’immense compositeur, qui vient alors d’être nommé cantor à l’église Saint-Thomas de Leipzig, insuffle à sa Passion la ferveur de la tradition luthérienne avec des accents dramatiques proches de l’opéra. Restituer dans toutes ses couleurs cette œuvre monumentale, célébrissime, relève toujours d’une gageure. Le défi est relevé ici par deux formations de la région qui arpentent en virtuoses le répertoire ancien: l’Ensemble vocal d’Erguël sous la direction de Philippe Krüttli et l’orchestre d’instruments anciens, le Moment baroque.
Pour petits et grands
Samedi, Simon Peguiron, organiste à la Collégiale, donnera à entendre quelques-uns des plus grands classiques de Bach pour l’orgue, avec notamment la Passacaille en ut mineur et les six...