Les piétons ont de quoi se poser des questions. Rouverte le 3 septembre dernier suite à des rénovations, la passerelle de la gare, traversant les voies, a été refermée la semaine passée. La raison? Une question de sécurité. «Le jeu entre chaque lamelle constitutive du pont était potentiellement dangereux, selon la responsable de sécurité des CFF. Si un liquide passe à travers et touche une ligne de contact, cela pourrait créer un arc électrique», explique Antoine Benacloche, ingénieur communal.
Pourquoi les CFF n’ont-ils pas réagi avant? «Leur partie ingénierie n’a pas mentionné cette situation. La personne chargée de la sécurité a fait son travail dans un deuxième temps.» Des remarques prises très au sérieux par la Ville, qui aurait préféré le savoir tout de suite: «Nous ne voulons pas qu’une personne soit blessée.»
Selon Antoine Benacloche, «il y a deux solutions» pour régler le problème. «Soit le plaquage métallique, soit le mastic ou la résine. La deuxième option semble la plus saine, car elle permettra au bois de respirer. Cette passerelle doit tenir entre cinq et dix ans, avant que la nouvelle structure ne soit installée.»
L’ingénieur attend de connaître les disponibilités de l’entreprise qui effectuera les travaux, mais espère que le rafistolage sera terminé «dans le courant de la semaine prochaine».