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Pas découragés, ils maintiennent les verres verts

02 sept. 2011, 09:00

La Fête des vendanges lâche son concept de verres consignés. La nouvelle n'a pas découragé les organisateurs de la Boudrysia, qui appuyaient pourtant leur plaidoyer sur l'exemple de leur grande sœur de Neuchâtel... «J'avoue qu'on a eu une frayeur avec la Fête des vendanges. On s'attendait à une fronde à notre dernière séance avec les responsables de stands», explique Céline Vara, en charge de la gestion des déchets au comité de la Boudrysia, qui se déroulera les 9, 10, et 11 septembre. Une édition placée sous le signe de l'écologie, comme son nom l'indique: «Boudrysia s'la PET».

C'est que l'ambiance avait été pour le moins houleuse en mars, lors de la première assemblée générale de la fête. Loin d'avoir l'humeur en rapport, les membres des sociétés clamaient leur inquiétude avec force grognements. «Mais les esprits se sont calmés après le retour des vacances», se réjouit Céline Vara. «Nous avons bien discuté, les gens étaient satisfaits. C'est bien qu'ils n'aient pas lâché le morceau, comme à la Fête des vendanges. On trouve dommage qu'ils abandonnent les verres écologiques.»

124.000 gobelets

Feu vert donc pour le concept de verres consignés, gérés par la société française Ecocup. Elle livrera 95 000 gobelets de 33 cl pour les cocktails et 29 000 de 10 cl pour le vin, soit 124 000 au total. 34 000 seront personnalisés avec le logo de la Boudrysia. «Ce qui serait génial, c'est que les gens les gardent», précise Céline Vara. Le financement d'Ecocup repose justement sur ce principe: les consignes (2 francs) récupérées sur les verres qui ne reviennent pas sont partagées entre la société française et l'organisation de la fête. «On touche environ 15 centimes sur un verre qui n'est pas rendu», explique Céline Vara. / ssa

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