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Pas d’internement pour le père qui avait jeté sa fille dans le vide à Neuchâtel

Le père qui avait jeté sa fille depuis le troisième étage en ville de Neuchâtel ne sera pas interné à sa libération en juin 2019.

05 déc. 2018, 12:14
Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral rappelle qu’une peine privative de liberté ne peut être convertie que si des faits nouveaux montrent que le condamné remplit les conditions d’un internement.

Le père qui avait jeté sa fille depuis le troisième étage ne sera pas interné à sa libération en juin 2019 après dix ans de prison. Le Tribunal fédéral a rejeté la demande du Ministère public neuchâtelois.

Les faits s’étaient déroulés en ville de Neuchâtel le 15 juin 2009. Le condamné, un ancien boxeur marocain, avait jeté sa fillette de six ans depuis le balcon de l’appartement situé à une dizaine de mètres du sol. La malheureuse avait subi des fractures au fémur et à une côte.

Auparavant, l’homme avait violemment tabassé son épouse. Il avait été condamné à dix ans de détention pour tentative d’assassinat sur sa fille et lésions corporelles sur sa femme.

A lire aussi : Un homme jugé pour tentative d'assassinat de sa fille à Neuchâtel

Expertise médicale et comportement du père en prison

Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral rappelle qu’une peine privative de liberté ne peut être convertie que si des faits nouveaux montrent que le condamné remplit les conditions d’un internement.

S’appuyant sur une expertise médicale et le comportement du père en prison, le Ministère public estimait que sa personnalité était bien plus gravement perturbée qu’on ne pouvait l’affirmer au moment du jugement.

Les juges de Mon Repos retiennent que cette nouvelle expertise ne s’écarte pas notablement du rapport soumis avant le jugement. Elle n’apporte donc aucun fait nouveau permettant d’entrer en matière sur un internement.

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