Avec la chaleur de ces derniers jours, la piscine du Nid-du-Crô est devenue une véritable attraction pour les Neuchâtelois, qui s'y rendent en masse. Et c'est bien là que se trouve le problème. En effet, le parking de la piscine est trop vite plein, ce qui amène un grand nombre de personnes à se parquer dans d'autres endroits, souvent éloignés de la piscine. Quelques personnes vont même se garer tout au bout de la route des Falaises, près des bureaux de la Télévision suisse romande.
Certains usagers pratiquent également le parcage sauvage, qui consiste à laisser sa voiture là où il y a de la place. Cette deuxième solution a un prix, 120 francs, qui correspond à l'amende pour «parcage hors case gênant le trafic», selon le sergent-major Hobi de la police cantonale neuchâteloise. La police a même dû s'occuper de stationnements sur la bretelle d'autoroute de la Maladière.
Ce «surpeuplement» du parking du Nid-du-Crô n'est pas seulement dû au nombre important de clients de la piscine, mais aussi aux pendulaires, qui se parquent en dehors de la ville et prennent le bus pour se rendre au travail. Selon le responsable de la piscine du Nid-du-Crô, «les pendulaires occupent plus de la moitié des 300 places du parking, un peu moins pendant les vacances scolaires».
Mais, selon le sergent-major Hobi, le phénomène risque de s'atténuer après l'entrée en vigueur de la troisième étape du plan de stationnement. Une étape qui supprimera tous les parkings gratuits, pour les remplacer par des payants. Concernant celui de la piscine du Nid-du-Crô, il faudra débourser un franc par heure de stationnement. A plus court terme, aucune solution n'est envisagée pour régler, ou du moins atténuer, ce problème de parcage.
Pour les piétons, les lignes de bus 1 et 11 desservent la piscine toutes les 12 minutes, ce qui permet d'éviter les désagréments du parking. Pour finir, avis aux cyclistes, le parking qui leur est réservé est, lui, bien vide. /lch