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Pages d’une grande intensité

Un oratorio de Haydn dans sa version pour quatuor.

22 mars 2016, 01:19

Successivement joué au temple de Bevaix samedi et à la chapelle de la Maladière à Neuchâtel dimanche, «Les sept dernières paroles du Christ en croix» interprété par les Chambristes est sans nul doute l’oratorio le plus personnel de Joseph Haydn. Claude Wannenbacher (lecture), Arthur Krachler (violon), Marie Carrière (violon), Frédéric Carrière (violon) et Alain Doury (violoncelle) interpréteront pour l’occasion la version pour quatuor à cordes avec les textes intercalés, comme en 1787. Cette œuvre commandée par un chanoine de Cadix à Joseph Haydn pour la célébration de Vendredi Saint fut immédiatement reconnue comme l’une des pages majeures de la musique, en raison de son climat expressif, de son intensité et de sa ferveur incomparable.

La liturgie se déroulait ainsi: le prêtre devait citer chaque parole du Christ en croix, suivie par un accompagnement musical. Haydn a complété ces sept mouvements lents, des sonates, par une introduction et un final, le...

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