Dépoussiéré, ciré, accordé, l’orgue de la chapelle de la Maladière, à Neuchâtel, refait peau neuve cet été. Depuis sa construction en 1988, l’instrument subit pour la première fois un relevage, une révision complète qui s’effectue tous les vingt ans. Dans un mois et demi, il aura retrouvé son lustre, et sa sonorité d’antan.
Ce travail de précision a été confié à F&L Ayer, une manufacture fribourgeoise. Durant huit semaines, Jean-Daniel Ayer, facteur d’orgue, et son épouse Monique, s’attellent à cette tâche d’envergure. Ils nettoient les pièces en bois, poncent les pédales, graissent les mécaniques. Les 1072 tuyaux de 20 cm à 2m50 de haut sont sortis de leur socle en bois pour être dépoussiérés. «Une fois nettoyés, ils sont remis en place, puis accordés. Ainsi, le son retrouve sa clarté», explique Jean-Daniel.
Taillé sur mesure
Ce petit bijou, ce passionné l’a réalisé il y a bientôt 30 ans. «Il...