«L’analyse microbiologique des eaux, effectuée sur un échantillon de plages accessibles des rives neuchâteloises et le fait qu’aucune pollution notoire de l’eau du lac n’a été mise en évidence permettent de lever l’interdiction de baignade avec effet immédiat», annoncent les autorités neuchâteloises ce jeudi après-midi.
Même si la décrue a bel et bien commencé, la prudence reste de mise. «Un danger réel de chute d’arbres subsiste dans les zones arborisées inondées, en particulier lors d’épisodes venteux», précise ainsi le communiqué.
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Navigation encore interdite
«En raison des risques de blessures ou de noyade (vagues, courants, passerelles et chemin inondés, obstacles, etc.) et de problèmes liés à l’évacuation des eaux usées, l’accès à certaines rives reste dangereux, raison pour laquelle les autorités demandent de respecter les éventuelles consignes et restrictions des communes», lit-on encore.
La navigation, y compris touristique, reste en revanche interdite, sauf pour les activités professionnelles. «Les dangers aux abords des rives et berges restent bien présents pour toute forme de navigation», est-il expliqué. «De plus, les vagues qui seraient générées par ce trafic pourraient créer des dégâts supplémentaires sur les rives et dans les ports, ainsi que de nouvelles inondations.» Cette interdiction concerne également les paddles et autres canoës.
Les mêmes décisions (interdiction de naviguer, baignade déconseillée, voire interdite par endroits) valent pour le lac de Morat et le canal de la Broye.