Les toiles ont beau être, pour l’essentiel, toutes récentes, nous avons la sensation envahissante de faire un saut dans le passé devant les couleurs pastel finement vaporisées de Nicola Marcone, présentées au Grand-Cachot-de-vent jusqu’au 9 juin.
Une impression d’autant plus renforcée par le froid qui nous engourdit en pénétrant dans cette ferme séculaire devenue centre d’art depuis 1968. Un contexte qui semble pourtant convenir à ces œuvres. Des natures mortes d’objets oubliés («Hotte en fer-blanc») aux paysages dénudés («Paysages II»), un monde particulier et nostalgique se dévoile en effet par ces compositions uniques.
Le passé des hommes et des choses
Sans compter que des yeux experts y trouveraient, déguisées, de nombreuses allusions à l’histoire de l’art. A l’image des «Jumeaux télépathes» qui font penser aux différents Arlequins de Picasso, sauf que le célèbre tissu de losanges colorés est ici foulé à leurs pieds.
Ou de ces devantures de magasin à...