Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Maroc: deux Neuchâteloises accomplissent avec brio le Cap Fémina Aventure

Myriam Romano et Katia Bruni Siegrist sont rentrées il y a tout juste une semaine du Maroc où elles ont pris par au Cap Fémina Aventure, un raid solidaire 100% féminin. Contre toute attente, les deux Neuchâteloises, alias les Fées Vertes des Sables, se sont hissées à la quatrième place de leur catégorie.

27 oct. 2016, 10:46
/ Màj. le 27 oct. 2016 à 16:14
Myriam Romano et Katia Bruni Siegrist ont participé au Cap Fémina Aventure.

"J'ai de la peine à me remettre dans le train-train quotidien. Beaucoup d'images me reviennent déjà!" Une grosse semaine après leur retour du Maroc, les souvenirs sont encore vivaces dans l'esprit de Katia Bruni Siegrist et de sa co-équipière Myriam Romano.

Les Neuchâteloises sont rentrées du Maghreb où elles ont pris part au Cap Fémina Aventure, un rallye-raid solidaire 100% féminin. Les deux amies y ont obtenu un résultat bien au-delà de leurs attentes en se hissant à la quatrième place de la catégorie 4x4, sur 51 équipages inscrits.

"Arriver avant la tombée de la nuit"

"Nous sommes assez contentes du résultat, d'autant plus qu'on partait sans stress, ni esprit de compétition. Mais chaque jour, on voyait nos résultats s'améliorer, et on a continué", relate Myriam Romano, 41 ans, navigatrice attitrée du duo. "On se prend au jeu certes, mais durant les étapes, ce qui comptait c'était toujours de ne pas se perdre et d'arriver au camp avant la tombée de la nuit."

Parties le 5 octobre de Villeneuve-lez-Avignon en France, elles ont parcouru plus de 5'000 kilomètres, d'abord jusqu'à Tarifa en Andalousie, puis jusqu'à la ville marocaine de Meknès d'où démarrait le rallye à proprement dit. Au programme: dix jours de conduite intenses, sur pistes et sur dunes.

"Je n'ai jamais vraiment aimé conduire. C'était un vrai challenge", confie Katia Bruni Siegrist, pourtant pilote désignée du binôme. Avec parfois sept heures de conduite par jour, il a néanmoins fallu assurer. "C'est grâce à Myriam, à ses encouragements, que nous y sommes parvenues", sourit cette maman de deux enfants, âgée de 42 ans. "Parfois, c'était long, mais on a bien géré", estime l'intéressée.

 "Dans les dunes, c'était vraiment sport"

L'étape au milieu des dunes d'Erg Chebbi a sans doute été l'un des points d'orgue de l'aventure. "C'était vraiment sport", résume Katia Bruni Siegrist. S'ensablant, les équipages engagés ont dû faire preuve de solidarité, munis de plaque de desensablage, de pelles et de cordes de remorquage. "On s'est faites remorquées, on a remorqué, une sacrée exprérience."

Autre moment marquant du voyage? La crevaison. Heureusement, les amies s'étaient préparées et entraînées à parer à cette éventualité sur les conseils du mari de Katia Bruni Siegrist, mécanicien. Pas de friction donc, entre les co-équipières? "On nous l'a souvent demandé, mais non!", se marrent-elles. "Je crois qu'on se connaît suffisamment bien pour les éviter", estime Myriam Romano. "On se connaît depuis plus de 20 ans", explique Katia Bruni Siegrist.

 

Changement de roue suite à une crevaison pour l'équipage 210! #wheel #crevaison #capfemina2016 #piste #Raid

Une photo publiée par Cap Fémina Aventure (@capfeminaaventure) le

 

En plus des étapes, deux actions solidaires en faveur des enfants étaient organisées, l'une en France où les participantes ont remis du matériel de puériculture aux Restos bébés du cœur, et l'autre au Maroc où elles ont repeint l’école de Merzane au sud-est du pays.

"Ça a été de beaux instants de partage avec les enfants", se souvient Myriam Romano. "Cela nous a donné le sentiment de faire quelque chose de bien", corrobore Katia Bruni Siegrist.

 

"Une aventure extraordinaire"

De ce projet un peu fou, né autour d'un table lors d'un repas entre copines, Katia Bruni Siegrist retient les paysages, les rencontres, bref "une aventure extraordinaire". "Maintenant, j'ai envie de retourner au Maroc avec ma famille pour leur montrer les paysages que nous avons découverts", se projette-elle. Les Neuchâteloises ne réchigneraient pas non plus à repartir en goguette. Et Myriam Romano de conclure: "J'aime bien ce côté aventurière."

Votre publicité ici avec IMPACT_medias