C’est l’histoire d’une antenne-relais de téléphonie mobile 4G comme il y en a des centaines d’autres dans le canton. Installée depuis plusieurs années sur le clocher du temple de La Coudre, à Neuchâtel, elle aurait pu continuer à ne pas faire parler d’elle si un écolier du collège du Crêt-du-Chêne, situé juste en face, ne l’avait pas remarquée et signalée à ses parents. Et si ceux-ci n’avaient pas décidé de réagir.
«Mon fils est sensibilisé à la problématique des ondes car je suis moi-même électrosensible», explique la maman du jeune élève, Céline Raymond Nyfeler. «J’ai surtout des problèmes avec le wifi, plus qu’avec les antennes téléphoniques. Je ne peux plus travailler en ville, ni même prendre le train ou le bateau», raconte l’habitante de Chaumont.
Quarante signatures
Avec son mari Robin Nyfeler, la Chaumonnière a loué les services de Pierre Dubochet, un ingénieur spécialisé dans les rayonnements électromagnétiques. Celui-ci a...