C’est une affaire sensible qui a récemment été jugée au tribunal criminel, à Neuchâtel. Accusé de viol, lésions corporelles et subsidiairement d’actes sexuels commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, Marc* a finalement été acquitté.
L’audience s’est déroulée en huis clos partiel, en l’absence de la plaignante. Tout s’est joué sur l’état mental des protagonistes. Les capacités intellectuelles du prévenu ont été reconnues comme «légèrement diminuées» par le Ministère public. Marie*, quant à elle, est atteinte au niveau neuropsychologique. Mais, selon l’avocat de la défense, «les troubles cognitifs démentiels ne conduisent pas à une incapacité de discernement totale».
Dans un centre commercial
Lors de l’audience, l’accusé a peiné à s’exprimer, répondant laconiquement aux questions de la présidente, Florence Dominé. Le contexte et le déroulement des faits sont flous. Il est certain que les deux personnes se sont connues dans un centre commercial et que Marc a raccompagné...