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Neuchâtel: un film engagé et une touche d'humour récompensés au Courgemétrage

La 6e édition du Festival de Courgemétrage a honoré, ce samedi soir au temple du Bas à Neuchâtel, "L'homme le plus triste du monde" de Bastien Bron et "Dublin" d'Orane Burri.

05 mars 2017, 02:48
/ Màj. le 05 mars 2017 à 08:00
Le présentateur Christian Mukuna, sur la scène du 6e Courgemétrage.

Trente court-métrages étaient en lice à l'enseigne du Festival de Courgemétrage, dont la sixième édition a rempli le temple du Bas ce samedi soir. Entamée à 18h30, la séance de projection a couronné, aux alentours de minuit, les films "Dublin", d'Orane Burri et "L'homme le plus triste du monde", de Bastien Bron.

Les règles du jeu étaient simples. Des films de cinq minutes au maximum, tournés uniquement dans les murs du Home bâlois, à Chaumont. La bâtisse a dès lors été tour à tour théâtre d'un dîner en tête-à-tête, centre d'accueil pour migrants ou scène d'une partie de cache-cache.

43 tournages ont eu lieu entre novembre et janvier dernier, pour 40 films livrées le mois dernier. 30 ont ensuite été sélectionnés pour la compétition.

Un grand-père et une famille de migrants

La Courge d'or du meilleur film est ainsi revenue à "L'homme le plus triste du monde", du réalisateur Bastien Bron, qui dépeint avec humour l'anniversaire d'un grand-père qui ne transpire pas vraiment la joie de vivre. Les prix du jury et du public sont revenus au film "Dublin"; d'Orane Burri, qui a tourné avec une famille de migrants.

Les court-métrages "Happy", de Joseph Barnes et Nicolas Wilhem (meilleur utilisation du lieu), "Retourne", de William Ouy-Lim Do (meilleur son) et "Chute libre" de Livia Michel et Colin Raynal (meilleure affiche) ont aussi été distingués, de même que "Zimska Romantik" de Jeremy Rossier.

Reportage et réactions à lire dans nos éditions de ce lundi.

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