Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Neuchâtel Patchwork s’expose au péristyle de l’hôtel de ville

«Partir… Revenir…», la nouvelle exposition du club de patchwork de Neuchâtel, rassemble près de 70 œuvres à découvrir dès ce samedi 18 mai et jusqu’à dimanche prochain au péristyle de l’hôtel de ville, à Neuchâtel.

17 mai 2019, 18:10
L'exposition rassemble près de 70 oeuvres des quilteuses de Neuchâtel Patchwork.

Neuchâtel Patchwork, l’un des plus vieux clubs suisses de cet art textile, présente ses nouvelles créations à l’occasion de sa traditionnelle exposition au péristyle de l’hôtel de ville, qui se tient tous les deux ans. Fil conducteur de cette édition, le thème «Partir… Revenir…» imposait un critère spécifique à la quarantaine de quilteuses (le nom officiel des passionnées de patchwork) qui composent l’association: «Toutes les œuvres doivent comporter dans leur titre un nom géographique», informe la présidente du club neuchâtelois Maryline Collioud-Robert.

Un voyage matelassé aux couleurs pétillantes et éclatantes, emmené par des mains agiles qui n’appartiennent de loin pas toutes à des couturières invétérées et expertes en la matière. «Notre club ne compte que deux profs de couture! Autrement, il y a de tout, psychiatre, assistante sociale, professeure d’anglais,…» 
Mais force est de constater que le milieu reste résolument féminin.

Styles très variés

Si le fait d’assembler des morceaux d’étoffes (des peaux d’animaux, par exemple) est une technique utilitaire vieille comme le monde, le patchwork tel qu’on le connaît aujourd’hui s’est développé en Amérique avec l’arrivée des pionniers au 19e siècle, rappelle Maryline Collioud-Robert.

C’est aussi à cette époque que se sont développés les «blocs» les plus connus – l’une des unités qui forment l’ensemble de l’ouvrage -, comme l’Etoile de l’Ohio, le Patte d’ours ou le Log cabin. Mais la plupart des 70 œuvres accrochées au péristyle sont «des créations textiles contemporaines. Il n’y a que deux ou trois œuvres qui suivent les codes traditionnels», note Maryline Collioud-Robert. 

«Chacune a développé son propre style, il y a de tout. Des tissus anciens, de la broderie, du matériel de récup’, du tissu ethnique… C’est très varié. Il y a autant de styles de patchwork que de personnes présentes.» Et contrairement au patchwork traditionnel, le contemporain ne se contente plus de recycler des chutes de tissus esseulées. «Aujourd’hui c’est pire, on achète carrément des tissus pour couper dedans!», rit la présidente de Neuchâtel Patchwork. Le voyage démarre ce samedi, et se poursuivra jusqu’à dimanche prochain.

Infos pratiques

Péristyle de l’hôtel de ville, à Neuchâtel, du samedi 18 au dimanche 26 mai. Lundi-samedi de 9h à 19h, dimanche de 10h à 17h30.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias