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Neuchâtel: le PLR renonce à lancer un référendum contre le projet des Jeunes-Rives

Après une séance du Conseil général houleuse, le PLR a finalement décidé de ne pas lancer un référendum concernant le projet de réaménagement des Jeunes-Rives.

07 juil. 2020, 19:08
Le PLR ne lancera pas de référendum contre le projet des Jeunes-Rives.

Le PLR de Neuchâtel renonce à lancer un référendum contre la première phase des travaux des Jeunes-Rives. Dans un communiqué diffusé ce mardi 7 juillet, le parti fustige néanmoins les groupes PopVertSol et socialiste qui n’ont eu «aucun scrupule à piétiner le résultat des démarches participatives et des compromis politiques en votant un amendement de dernière minute qui prévoit la suppression de l’actuel parking au 1er janvier 2025 au plus tard.»

Pour le PLR, cela démontre «un manque de confiance flagrant envers l’exécutif». Le parti relève également «l’extrême passivité avec laquelle le Conseil communal, et en particulier la directrice de l’urbanisme, a défendu son projet et renoncé à combattre les amendements PopVertSol et PS.» 

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Des «garanties»

Président du groupe PopVertSol, Nicolas de Pury admet que «déposer un amendement une heure ou deux avant la séance était un peu cavalier». Il défend cependant son contenu, pour que le parking ne reste pas «ad æternam». Normalement, ce parking devrait disparaître lors de la réalisation du second secteur, qui devra également être validée par le Conseil général. Nicolas de Pury se dit «déçu» que le Conseil communal n’ait pas lui-même «donné des garanties» à ce sujet.

Ces propos résonnent avec ceux de la représentante du PS, Isabelle Mellana Tschoumy: «Pour nous, cet amendement reprend ce qui est évoqué dans le rapport, en offrant une garantie supplémentaire. Ce n’est ni un acte de défiance, ni un manque de confiance envers l’exécutif.»

Un conseil communal «passif»

De son côté, Christine Gaillard répond: «J’ai réagi à toutes les interventions auxquelles le Conseil communal devait répondre. Les principes de ces amendements étaient contenus dans le rapport.» La directrice de l’urbanisme ne pense pas qu’il y ait un manque de confiance envers le Conseil communal, mais «plutôt une hésitation en lien aux changements des forces politiques à venir (réd: les élections d’octobre).» 

La conseillère communale assure que la seconde phase sera étudiée durant l’exécution de la première: «Supprimer le parking et trouver des mesures de compensation font partie du concept.» Le PLR assure qu’il restera «attentif» au fait que le Conseil communal prévoie des mesures de compensation pour les 300 places de parking vouées à disparaître.

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