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Neuchâtel: le Jardin botanique met les petits pots dans les grands

Le Jardin botanique de Neuchâtel sort un ouvrage consacré à sa riche collection de pots de pharmacie. Une publication richement illustrée qui regorge d’anecdotes savoureuses.

26 nov. 2020, 18:00
Blaise Mulhauser, Serra Ammar et Giuseppe Pocetti (de g. à dr.) avec quelques-uns des 200 pots de pharmacie qui composent la collection du jardin botanique.

Saviez-vous qu’une chevrette est le nom donné à un grand pot de pharmacie dont le bec droit rappelle les cornes de la jeune chèvre? Que la liqueur est à l’origine une préparation de graisse rendue liquide par le feu? Ou que, jusqu’au 15e siècle, le métier d’apothicaire n’existait pas et que les remèdes s’achetaient à l’épicerie?

Voici quelques-unes des informations que l’on apprend en parcourant la dernière publication du jardin botanique de Neuchâtel, intitulée sobrement «La collection ethnobotanique de pots de pharmacie». Réalisée par la biologiste Sarra Ammar avec la collaboration du directeur du jardin botanique, Blaise Mulhauser. Elle est richement illustrée par le photographe d’art Giuseppe Pocetti.

Travail de détective

«Ces 200 pièces racontent quatre siècles de l’usage des plantes», remarque Blaise Mulhauser. La plus ancienne, une chevrette en céramique du 17e siècle, a probablement contenu du sirop de rumex, si l’on se fie à ce qui est écrit...

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