Il règne une ambiance appliquée ce mercredi après-midi dans les locaux du Black Office, situés rue de l’Eglise, à deux pas du stade de la Maladière, à Neuchâtel. Une demi-douzaine de personnes s’affairent autour de vélos accrochés à des pieds spéciaux. Suspendus au plafond, des rangées de pneus, de jantes et de guidons. Contre les murs, des kilomètres de rayonnages portant des étiquettes comme «câbles», «cassettes de dérailleurs» ou «leviers de frein». Sur une affiche accrochée au-dessus d’un établi encombré d’outils de toutes sortes, une inscription: «Dieu, Allah, Buddah et le Black Office bénissent ceux qui rangent».
A première vue, on pourrait se croire dans un banal atelier de réparation de vélos. L’endroit, ouvert à tous, a pourtant deux spécificités. La première: la personne qui y apporte sa bécane n’est pas tenue de payer. La seconde: elle devra faire elle-même le gros du boulot. «Le but est de favoriser...