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Neuchâtel: «La transidentité, c’est se tailler son propre chemin dans son propre genre»

Un tout jeune collectif met sur pied un événement pour parler de la transidentité. Son but? Humaniser les personnes transgenres, trop souvent réduites à leur opération médicale.

06 mars 2019, 15:00
James Alzetta, Aline Tatone, et Giona Mottura (de gauche à droite) ont fondé le collectif Sui Generis pour parler de transidentité.

Pour eux, ce ne sont pas les organes génitaux qui définissent l’identité d’une personne. Il y a environ une année, Aline Tatone, James Alzetta et Giona Mottura ont fondé le collectif Sui Generis. Leur but? Organiser des événements autour de la transidentité, soit le fait, pour une personne transgenre, d’avoir une identité de genre différente du sexe déterminé à la naissance.

Le 9 mars prochain, Sui Generis mettra sur pied la première journée sur le sujet à Neuchâtel. «Nous voulions le faire dans notre ville. Rien n’y existe et il y a un besoin», explique Aline Tatone, sexologue et thérapeute de couple.

«De son propre genre»

Les Neuchâtelois n’ont pas voulu se borner à parler de la transformation d’un point de vue uniquement médical. Ils souhaitent englober tout le processus de transition menant à la nouvelle identité de genre.

D’où le nom du collectif, qui signifie «de son propre genre»....

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