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Neuchâtel: la justice relaxe les deux policiers et condamne le plaignant

Les policiers qui avaient maîtrisé un karatéka récalcitrant en zone piétonne de Neuchâtel n’ont pas fauté. Ils s’en sont tenus au dispositif légal, assure la juge, qui a condamné celui qui les accusait d’abus d’autorité et de lésions corporelles.

22 avr. 2021, 18:58
Les policiers neuchâtelois n'ont pas outrepassé leurs droits en passant les menottes à l'homme  dont ils voulaient contrôler l'identité (image d'illustration).

Interpeller, maîtriser par la force, menotter et embarquer une personne au poste de police pour un contrôle d’identité est parfaitement dans les cordes de la police lorsqu’un individu présente une attitude oppositionnelle. La présidente du Tribunal de police, à Neuchâtel, l’a rappelé, ce jeudi après-midi, aux dépens d’un homme qui accusait deux policiers d’avoir abusé de leur uniforme.

A lire aussi: L’interpellation d’un karatéka dégénère: un homme et deux policiers et finissent au tribunal

Rien de tout cela selon la juge Florence Dominé, qui a disculpé la nécessaire rudesse de l’intervention policière et acquitté les deux agents. Elle a par contre usé d’un ton sévère pour blâmer celui qui s’était opposé à son contrôle d’identité. Cet homme aurait insulté les deux policiers et «ils se devaient de l’interpeller, car ce n’est pas acceptable», a relevé la juge.

Blessures pas retenues

Si, aux yeux de la justice, les deux policiers ont...

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