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Neuchâtel: la Case à chocs n’était pas aux normes de sécurité

Une étude réalisée fin 2017 a montré que les normes incendie n’étaient pas respectées dans le bâtiment de la Case à chocs. Quelques mois plus tard, la Ville de Neuchâtel prenait de premières mesures urgentes pour combler ces lacunes.

18 janv. 2019, 05:31
A la suite de cette étude, la Ville a fait installer, en mai 2018, un escalier de secours provisoire à l’est de la grande salle.

Jusqu’à récemment, le bâtiment de la Case à chocs, propriété de la Ville de Neuchâtel, ne respectait pas les normes sécuritaires en matière de protection incendie. C’est ce que révèle une «étude préalable» commandée par les autorités communales auprès d’un bureau d’architecture.

Terminé en décembre 2017, le document que nous avons pu consulter relève notamment que le nombre et la largeur des issues de secours étaient insuffisants par rapport à la fréquentation des lieux.

Situation «inadmissible»

Selon une spécialiste en protection incendie mandatée pour l’étude, l’exploitation de la grande salle était même «inadmissible». L’experte a estimé que «les voies d’évacuation actuelles permettent une occupation limitée à 381 personnes» alors que 810 y étaient autorisées depuis des années.

Les dernières saisons, le nombre d’usagers rassemblés dans la grande salle a pu être deux fois plus élevé que ce que préconisaient les normes sécuritaires. Le document mentionne également un éclairage de sécurité...

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