Angoisse. Lassitude. Espoir. Voilà qui résume l’état d’esprit de Chantal Yerly. La présidente de la Société protectrice des animaux de Neuchâtel et environs (Spane) lance une nouvelle fois un appel au secours: les caisses sont vides, ou presque.
Pourtant, en 2010, un legs de neuf millions était attribué à neuf Sociétés protectrices des animaux romandes. La Spane devait hériter d’un million. Mais le legs s’est réduit à 600'000 fr. à l’issue d’une procédure judiciaire.
Domicilée à Cottendart, sur les hauteurs de Colombier, à côté de l’usine d’incinération de Vadec, la Spane a de plus été forcée de déménager et de reconstruire des locaux 300 mètres plus à l’est. Tout beau tout neuf, le bâtiment offre un meilleur confort aux hommes comme aux bêtes. Mais le devis de 1,2 million a été dépassé.
La Spane est aux abois. Elle ne dispose plus que de quelques semaines de liquidités pour assurer son...