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La SPA de Neuchâtel est financièrement aux abois

Malgré un legs important, la Société protectrice des animaux de Neuchâtel est à sec. Les explications de sa présidente, Chantal Yerly.

01 nov. 2017, 17:16
Chantal Yerly dans le nouveau refuge de la Spane, à Cottendart.  Photo © David Marchon

Angoisse. Lassitude. Espoir. Voilà qui résume l’état d’esprit de Chantal Yerly. La présidente de la Société protectrice des animaux de Neuchâtel et environs (Spane) lance une nouvelle fois un appel au secours: les caisses sont vides, ou presque.

Pourtant, en 2010, un legs de neuf millions était attribué à neuf Sociétés protectrices des animaux romandes. La Spane devait hériter d’un million. Mais le legs s’est réduit à 600'000 fr. à l’issue d’une procédure judiciaire.

Domicilée à Cottendart, sur les hauteurs de Colombier, à côté de l’usine d’incinération de Vadec, la Spane a de plus été forcée de déménager et de reconstruire des locaux 300 mètres plus à l’est. Tout beau tout neuf, le bâtiment offre un meilleur confort aux hommes comme aux bêtes. Mais le devis de 1,2 million a été dépassé.

La Spane est aux abois. Elle ne dispose plus que de quelques semaines de liquidités pour assurer son...

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