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Neuchâtel: l’indispensable présence des plantes à la fabrication des indiennes

Les indiennes n’auraient jamais existé sans le commerce international de plantes. L’impression des toiles peintes à Neuchâtel, dès le 18e siècle, est un premier exemple de la mondialisation.

12 févr. 2019, 18:35
Naturalistes ou stylisées, réalistes ou imaginaires, toutes les indiennes étaient fabriquées à base de végétaux.

Pour réaliser une indienne de la qualité de celles qui ont fait le renom du Littoral neuchâtelois dès le milieu des années 1700, il fallait avoir recours à une bonne quarantaine de plantes. C’est ce qu’a appris, mardi, la cinquantaine d’intéressés venus écouter le botaniste Blaise Mulhauser au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel (MAHN).

Dans le cadre des mardis du musée, le directeur du Jardin botanique de Neuchâtel a délivré une passionnante histoire autour de toutes ces plantes qui entraient dans la fabrication des indiennes. Ces toiles sont précisément l’objet de l’exposition «Made in Neuchâtel – Deux siècles d’indiennes», qui se poursuit jusqu’au 19 mai.

Les végétaux étaient sources d’inspiration pour les dessinateurs d’indiennes, même s’ils prenaient de grandes libertés à l’heure de les reproduire. Essentielles néanmoins, des plantes du monde entier entraient dans leur composition et réalisation. A commencer par le coton, qui provenait principalement d’Inde à cette...

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