Dieu s’ennuie. N’ayant plus rien à faire depuis la Création, il sombre dans une profonde mélancolie et décide donc d’aller chercher un travail. Après avoir rédigé son imposant curriculum vitae, il descend sur terre pour passer un entretien d’embauche…
C’est ainsi que commence le spectacle «Le CV de Dieu». Adaptée du roman éponyme de Jean-Louis Fournier, la pièce est interprétée par Jean-François Balmer et Didier Bénureau. Le premier, dans le rôle du Tout-Puissant, doit faire face au deuxième, qui incarne un directeur des ressources humaines particulièrement méticuleux. Interview.
Jean-François Balmer, est-ce que le Dieu imaginé par Jean-Louis Fournier vous ressemble?
Ce n’est pas impossible. C’est une figure extrêmement humaine, à qui l’on pose les mêmes questions que les gens se posent aujourd’hui. Ce n’est pas le texte le plus dense et le plus profond que j’ai jamais joué, mais je le trouve très intéressant parce qu’il n’est pas du tout...