Pour la plupart des plaisanciers neuchâtelois, leur bateau représente un loisir auquel on s’adonne lorsqu’il fait beau et chaud. Mais pour Martine Berly et Pascal Ferrari, le «D’Artagnan», un voilier de 11 mètres, constitue leur seul et unique foyer.
«C’est le plaisir de la navigation hivernale. A cette saison, les gens oublient qu’ils ont un bateau», sourit le Neuchâtelois en nous accueillant ce samedi matin au port du Nid-du-Crô, à Neuchâtel.
La douche au port
Il est vrai que malgré le soleil qui brille généreusement, il n’y a pas grand monde sur le lac aujourd’hui. Martine sort de la cabine et nous accueille à bord. C’est elle qui prend la barre pour sortir du port, tandis que Pascal s’engouffre à l’intérieur pour préparer les cafés.
Cap sur Auvernier, un port que le couple aime bien. Et qui a l’avantage, contrairement au Nid-du-Crô, d’être équipé d’un dispositif qui permet de vidanger...