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Neuchâtel: Elias Richter, catcheur et latiniste

Elias Richter, 32 ans, disputera mercredi soir la finale romande de catch. En parallèle, il prépare un doctorat en latin à l’Université de Neuchâtel. Portrait d’un homme qui ne craint pas le grand écart.

29 mai 2018, 17:24
Elias Richter s’entraîne au catch trois heures par semaine, sans compter trois heures de fitness et de la course à pied.

Mens sana in corpore sano. Un esprit sain dans un corps sain. La maxime du poète latin Juvénal sied à merveille à Elias Richter. Ce Neuchâtelois de 32 ans, 1,78m pour 90 kilos, disputera ce mercredi soir la finale romande de catch à Lausanne. En parallèle, il prépare un doctorat en latin à l’Université de Neuchâtel. «Sur des épigrammes du 4e siècle», lâche-t-il lorsqu’on lui demande de préciser son objet d’étude. «Mais ça risque de ne pas intéresser les fans de catch...»

Vols planés bien réels

Le Neuchâtelois a débuté cet hybride entre sport et spectacle il y a trois ans. «ça m’avait toujours intéressé en tant que fan, je regardais ça à la télé. Quand j’ai approché 30 ans, ma copine m’a encouragé à y aller.» Il contacte donc la Swiss Power Wrestling (SPW), la fédération suisse de catch, basée à Lausanne. Et il croche. «Il y a...

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