Ce lundi, le Conseil général a pris acte du rapport d’information de la Commission financière concernant le Service des bâtiments de la Ville. Ce document avait conduit le Conseil communal à retirer le service à Christine Gaillard, directrice de l’Urbanisme.
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Si la première version de ce rapport, qui avait fuité dans les médias, faisait essentiellement reposer la responsabilité des dysfonctionnements du service sur les épaules de la conseillère communale Verte, la version présentée ce lundi soir vise l’entier de l’exécutif.
Fuite «inacceptable»
Les quatre groupes politiques ont souligné que les faits dénoncés par la commission sont «graves et intolérables», selon les mots du socialiste Baptiste Hurni. La fuite de la première version du document a également été fustigée. «Les institutions ont été mises à mal et c’est inacceptable», a souligné le PLR Georges-Alain Schaller.
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«Le projet a été réédité, mais hélas trop tard. Cela a conduit le Conseil communal à abandonner l’un de ses membres ainsi qu’à la non-réélection de Christine Gaillard. Nous avons perdu une excellente conseillère communale» a poursuivi Charlotte Opal, du groupe PopVertSol. Elle a également souligné le «langage inapproprié» utilisé dans la première version du rapport, ainsi que «les infos confidentielles» diffusées sur les employés. Selon Charlotte Opal, il faudrait «réexaminer le concept de sous-commission d’enquête» en le professionnalisant.
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Des leçons à tirer
De son côté, Christine Gaillard a regretté de ne «pas avoir été entendue lors de la finalisation du rapport, car plusieurs affirmations sont malheureusement fausses». Mais, «aujourd’hui, c’est un peu comme la grêle après les vendanges. Sauf que les grains vendangés ont donné du vinaigre.»
A l’instar de Patricia Burger, des Vert’libéraux/PDC, les groupes et l’exécutif partagent l’espoir que le futur Conseil communal «tire les leçons de cette triste, douloureuse et coûteuse expérience». Tous espèrent que le peuple puisse à nouveau avoir confiance en ses autorités.