«Cheeseboy», c’est d’abord l’histoire d’un petit garçon esseulé, bringuebalé par la vie, au propre comme au figuré. Ejecté de sa planète de fromage par une météorite, il atterrit au beau milieu de l’océan, sur la planète Terre, encore endormi dans le bateau où il s’était assoupi. Au réveil, c’est l’inconnu. Aucune trace de ses parents, et autour de lui, tout est… différent. Commence alors pour ce petit garçon fait de fromage une quête à la fois matérielle, viscérale – retrouver ses géniteurs – et intérieure.
En cherchant par monts et par vaux ce qu’il a perdu, ignorant qu’il s’agit d’une entreprise vaine, il se trouvera lui-même. Car «Cheeseboy», c’est aussi une histoire pétrie de leçons de vie lovées dans un écrin de douceur et d’émotions. L’écriture si poétique de l’Australien Finegan Kruckemeyer a tapé dans l’œil de la metteure en scène neuchâteloise Nathalie Sandoz. «Dès que j’ai eu le texte...