Près de 200 personnes: c’est le nombre de riverains et d’habitants de la rue des Draizes, à Neuchâtel, qui se sont opposés à la mise en place de deux antennes 5G dans leur quartier. Les associations de quartier, à savoir l’Association Draizes sans Limite et l’Association quartier des Charmettes-Générations, sont elles aussi préoccupées par la situation.
A lire aussi: Pour des installations 5G moins confidentielles
Les raisons qui motivent les opposants sont nombreuses. Ils mentionnent la hauteur excessive des antennes, l’absence de sécurité sanitaire et «les conséquences sociétales ou environnementales de cette installation». Le quartier des Draizes comprend par ailleurs des écoles, des structures parascolaires et un établissement médico-social. Les contestataires ajoutent que ce lieu d’habitation dense est déjà soumis à la pollution de l’air et au bruit du trafic routier.
A travers un communiqué de presse, ils demandent aux autorités cantonales et communales de «respecter le principe de précaution», et de ne pas accorder de permis de construire à cette installation.
A lire aussi: Plus de 800 oppositions aux antennes 5G prévues à Dombresson et à Fontaines
Selon le Service cantonal de l’environnement, il y a actuellement plus de 400 antennes de télécommunications dans le canton: il n’est cependant pas possible de connaître le chiffre exact d’antennes 5G, celui-ci étant détenu par les opérateurs téléphoniques.
Sur le territoire de la ville de Neuchâtel, quatre installations d’antennes de téléphonie mobile font actuellement l’objet d’oppositions. Le Conseil d’Etat avait décidé en décembre 2019 de «mettre en attente de décision tous les nouveaux projets d’antennes soumis à une procédure de permis de construire».