L’ex-conseiller communal de Neuchâtel Olivier Arni a peut-être commis une faute politique en accordant une augmentation de salaire mensuelle rétroactive de 2000 francs à l’ancien directeur de la Navigation. Mais celui qui fut président de la LNM n’a commis aucune infraction pénale, dit l’ordonnance de classement rendue par le Ministère public du canton de Neuchâtel, révélé hier par la RTS.
Selon l’acte rendu par le procureur général Pierre Aubert (à la suite d’une procédure ouverte d’office), Olivier Arni a outrepassé ses compétences – comme sa prédécesseure Valérie Garbani – en concédant des primes annuelles allant jusqu’à 10 000 francs pour récompenser le travail du directeur de la compagnie, Jean-Jacques Wenger. Mais, comme le conseil d’administration de la LNM semblait ratifier tacitement ce procédé, le Ministère public ne fait que regretter «ces informalités».
Antidatage admis
Idem pour l’affaire qui a suscité l’ouverture de l’enquête. Quand bien même l’augmentation de salaire...