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Naissance de 21 scorpions dans le vivarium d'une classe

Vingt et un scorpions sont nés, pendant les vacances de Pâques, à l'école de la Maladière, à Neuchâtel. Bernard Monnier, instituteur et passionné par les animaux, a installé ces étranges bêtes dans sa classe. Vingt et un bébés scorpions. C'est la surprise que les élèves de Bernard Monnier, de l'école de la Maladière, à Neuchâtel, ont découvert dans leur vivarium au retour des vacances de Pâques. Mais il n'en reste aujourd'hui que dix-neuf. «Un est mort et un autre s'est échappé», explique Mélissa. «Pour l'instant, les bébés sont blancs mais en grandissant ils vont devenir noirs comme les grands», s'enthousiasme Alexandre. «Mais, on les a séparés pour éviter qu'ils ne se mangent entre eux ou que la maman ne les dévore», ajoute Yvan.

14 mai 2008, 12:00

En décembre, Bernard Monnier, instituteur, décide d'apporter des scorpions dans la classe. Après quelques réticences du côté des filles, la curiosité a été plus forte et l'enthousiasme est devenu général. «Nous avons eu un scorpion, mais il est mort un mois après», raconte Dylan. «Et depuis le mois de janvier, nous en avons trois autres, deux femelles et un mâle», poursuit Arthur.

Bernard Monnier porte un grand intérêt aux animaux et souhaite le partager avec sa classe. «Au début, les élèves étaient impressionnés, parce qu'ils voient le scorpion comme une bête dangereuse qu'il faut écraser», souligne l'instituteur. «Et maintenant, ils savent s'en occuper avec grande attention et en sont très fiers».

Les scorpions sont loin d'être les premiers pensionnaires de la classe. Les élèves font déjà l'élevage de grillons et de verres de farine. Ils servent de nourriture pour les scorpions. Des souris et des phasmes complètent la salle de classe aux allures de vivarium géant. La présence de ces animaux dans la classe s'inscrit dans une volonté d'intéresser les élèves. «Cela m'a permis d'étudier les insectes, leurs différentes parties et leur cycle de reproduction», raconte Bernard Monnier.

Quant au dix-neuf scorpions rescapés, l'instituteur souhaite en garder quelques-uns pour faire un élevage et échanger les autres contre une autre petite bête avec un magasin animalier, peut-être un lézard. / AGI

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