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Motards de l’extrême pour un grand frisson à Marin

Le pilote français Jesse Varanne a commencé les cascades à moto avec son père à l'âge de 12 ans. Samedi à Marin centre, il a battu un nouveau record dans une sphère de 4,25 mètres de diamètre.

08 avr. 2018, 18:10
Les motos électriques utilisées samedi pèsent 130 kilos, contre 80 kilos pour les engins employés habituellement par les pilotes.

La «croix de la mort», c’est ainsi que Jesse Varanne nomme la figure qu’il a réalisée samedi à Marin Centre avec son compère Jefferson Weber. Sur de puissantes motos électriques, les deux pilotes ont roulé à l’intérieur d’une sphère métallique de 4,25 mètres de diamètre, l’un horizontalement, l’autre verticalement, à plus de 50 km/h. Détail: l’un des deux avait les yeux bandés.

Une histoire de famille

Cette cascade à haut risque constitue un record mondial. Ce n’est pas le premier pour le pilote français, qui vit aujourd’hui en Alsace. Avec son frère Danny, il a roulé dans cette mème «boule infernale» accompagné de... quatre autres pilotes, pendant qu’une spectatrice de ce show dément se tenait debout au centre de la sphère.

Les deux pilotes se donnent la main à plus de 50 km/h. (Photo David Marchon)

 

C’est que dans la famille Varanne, on pratique les cascades à moto depuis rien moins qu’une centaine d’années. Jesse et ses frères ont grandi dans le monde du cirque et des fêtes foraines. «Je suis un enfant de la balle. J’ai commencé avec mon père, à 12 ans», raconte Jesse Varanne.

Pas de chute sérieuse

«J’ai appris sur le tas, au feeling.» En chutant et en se relevant? «Au début, on tombe pas. C’est quand on se dit que c’est bon qu’on commence à tomber», sourit le pilote. Lui n’a jamais fait de chute sérieuse, contrairement à son frère Danny ou à son compère Jefferson Weber, qui s’est cassé côtes et tibias.

Jesse Varanne (à droite) et Jefferson Weber après leur record (Photo David Marchon)

 

C’était la première fois samedi que Jesse Varanne réalisait un show sur une moto électrique. Ce qui rajoute une difficulté à l’exercice: «D’habitude, on utilise de petites 125 cm2 de 80 kilos. Celles-là sont plus grosses et pèsent 130 kilos».

A 46 ans, Jesse Varanne, surnommé «Iceman» pour sa capacité à garder son sang-froid, n’entend pas abandonner le guidon de sitôt: «Ce métier me permet de parcourir le monde et d’être payé pour ma passion. Tant que le public l’acceptera, je continuerai à le faire.»

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