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Mon potager urbain, je le garde

L'attente pour devenir locataire d'un jardin familial est longue.

24 mai 2014, 00:01
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ANTONELLA FRACASSO

Cultiver ses courgettes et ses échalottes en plein centre-ville de Neuchâtel relève de l'aubaine. Alors que les candidats doivent s'armer de patience pour louer un jardin familial à la commune, les heureux bénéficiaires s'accrochent bec et griffes à ces lopins de terre fort convoités.

Munis de râteaux, de sarcloirs et de bêches, les locataires de ces oasis urbains sont déjà "au taquet" pour entamer une nouvelle saison. A l'instar de Yusuf Sahin, qui cultive son jardin aux Bercles depuis dix ans. "J'ai attendu plus de six ans pour recevoir une parcelle de la commune. J'ai toujours dit à ma femme: si je pouvais avoir un jardin, je serais le roi."

Originaire de Turquie, où il a grandi dans une ferme, le concierge de la Bibliothèque publique et universitaire neuchâteloise, et ancien jardinier pour la Ville de Neuchâtel, cherchait à renouer le contact avec la nature sur sa terre...

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