Ce mardi, devant le Tribunal de police de Neuchâtel, se jouait le deuxième acte du procès contre une habitante d’Auvernier prévenue d’incendie involontaire. Elle aurait omis d’éteindre ou «mal éteint» des bougies disposées sur un support inadapté et placées sur un meuble en bois.
Le drame s’est produit dans la nuit du 24 au 25 mars 2017. La prévenue est allée se coucher après avoir reçu des amis. Elle affirme parfaitement se souvenir du moment où elle a soufflé les deux bougies qu’elle avait placées sur un meuble, à bonne distance du mur.
Grosses destructions
Deux immeubles mitoyens ont été touchés par l’incendie. L’un a même été totalement détruit. Au cours de l’audience, Me Céline Vara, avocate de la prévenue, a questionné la pertinence de l’expertise de la police scientifique, qu’elle a accusée de parti pris.
Selon elle, les inspectrices n’ont examiné aucune autre hypothèse que celle des bougies pour...