Quinze ans. Cela fait quinze ans, depuis 2003, que Milko Vuille rêve de Grand Nord. En 2015, pour la première fois, ce natif de Tramelan établi à Neuchâtel a posé le pied sur une des innombrables îles inhabitées de l’archipel François-Joseph. Un territoire arctique russe, lieu de passage privilégié de ceux qui, à la fin du 19e siècle, cherchaient à gagner le pôle. Ce n’est pas par hasard si gisent là de nombreuses épaves, comme celle de l’"Eira", le voilier à vapeur de l’explorateur britannique Benjamin Leigh Smith, disparu en 1881. C’est lui, l’objet de la quête passionnée et un peu désespérée de l’aventurier neuchâtelois.
Toutes ses économies
Comme souvent, le nerf de l’aventure, c’est l’argent. Et Milko Vuille, 58 ans, qui a déjà sacrifié toutes ses économies et englouti son deuxième pilier, en manque cruellement. Aujourd’hui, il tente une opération de financement participatif, via la plateforme wemakeit.com. Mais le...