Les appertophiles, ces collectionneurs de bocaux et de conserves, applaudissent des deux ouvre-boîtes. Une nouvelle méthodologie permet d’augmenter la durée de conservation des boîtes de conserve dans les collections, par l’injection d’inhibiteurs de corrosion (sels d’étain).
Mené pendant trois ans à Neuchâtel au sein de la Haute Ecole Arc conservation-restauration, ce projet a été réalisé en collaboration avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, le Musée d’ethnographie de Neuchâtel et la Haute Ecole spécialisée du Valais.
De nombreux musées proposent des collections de boîtes de conserve en fer-blanc, dont «la conservation est rendue très problématique par des phénomènes d’altération biologiques et de corrosion dus aux interactions du contenant métallique tant avec l’environnement qu’avec les différents contenus alimentaires», explique la HE-Arc dans un communiqué.
Le nouveau protocole garantit la conservation à long terme «de ces objets historiques témoins tant des habitudes alimentaires que des bouleversements sociaux».