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Miel et abeilles, stars d’un jour à Neuchâtel

Le public est venu observer les butineuses au Jardin botanique de Neuchâtel ce week-end.

22 mai 2018, 00:01
Journee mondiale des abeilles au jardin botanique.

Neuchatel, le 20 mai 2018.
Photo : Lucas Vuitel

Dimanche, c’était la journée mondiale des abeilles. Au Jardin botanique de Neuchâtel, entre 400 et 500 personnes ont profité des diverses animations pour en apprendre davantage sur ces insectes dont la raréfaction préoccupe le monde entier.

«Au jardin, on pense qu’il y a environ 100 espèces d’abeilles différentes. En Suisse, on parle de 600 espèces», a expliqué le directeur du jardin Blaise Mulhauser, en montrant des xylocopes en train de butiner. «Ce sont parmi les plus grosses que l’on a dans la région.»

Si cette espèce méditerranéenne est en train d’étendre son territoire, d’autres abeilles sauvages préoccupent davantage les spécialistes. «En Suisse, les abeilles les plus menacées sont celles des sablières. Celles qui ont besoin de ces milieux pour pondre leurs œufs ne les trouvent plus. La destruction des habitats est la première cause de disparition des abeilles chez nous, avant les pesticides», explique Blaise Mulhauser.

Etudier les miels

Mais ces derniers ne sont jamais loin et déploient leurs effets jusqu’au vallon de l’Ermitage. Des quatre colonies d’abeilles domestiques du jardin, trois n’ont pas passé l’hiver. S’il est difficile d’établir précisément les causes de ces disparitions de ce type, «on sait que les pesticides ont un rôle». L’étude des miels – que les visiteurs ont pu déguster – a dès lors un intérêt prépondérant. «On y retrouve des pesticides dans la plupart d’entre eux. Y compris dans des doses létales pour les abeilles. Or, celles-ci mangent le miel en hiver.»

Qu’on les étudie directement ou via leur production, les abeilles «sont définitivement de bonnes sentinelles de l’environnement.»

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