«J’ai eu un rapport sexuel non protégé dans un lieu de rencontres pour hommes. Trois mois plus tard, je me suis senti mal et je suis tombé dans les pommes. J’étais à mille lieues de penser que je pouvais avoir contracté le VIH.»
Mickaël (prénom d’emprunt) a 49 ans et vit dans le canton de Neuchâtel. Pour «ArcInfo», il a accepté de raconter comment il vit au quotidien avec le virus. Seule condition: la garantie de son anonymat. «Je crains un rejet, car les gens connaissent mal le VIH. Je ne sais pas quelle serait l’attitude de mes collègues s’ils l’apprenaient. Peut-être qu’ils n’auraient plus envie de manger avec moi à la cafétéria.»
Ça n’arrive pas qu’aux autres
Il n’hésite pas à livrer toute l’histoire, pour faire de la prévention. «Lorsque j’ai eu ce rapport, j’étais en confiance. Le mec était beau, bien foutu et portait une plaque militaire. Il...