Il a fondu en larmes à quelques reprises en évoquant cette dramatique soirée du 18 septembre 2015 au cours de laquelle, armé d’un pistolet, il a tiré sur son épouse, de vingt ans sa cadette, qui se trouvait à Boudry chez son amant (notre édition du 28 octobre 2016). Hier, ce septuagénaire a comparu, en appel, devant la Cour pénale de Neuchâtel. Il avait recouru contre le verdict du Tribunal criminel qui l’avait condamné à dix ans de réclusion pour meurtre en octobre dernier. L’enjeu? Faire passer son acte pour un crime passionnel. Prévention pour laquelle son avocat demandait une peine privative de liberté de quatre ans au lieu des dix infligées en première instance. Cela en plaidant un état «de grand désarroi». Aucun des deux plaignants (l’amant et l’un de ses deux fils, représenté par son avocate) n’assistait à l’audience.
Longuement questionné par le juge rapporteur Pierre Cornu,...