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Mesures de bruit imminentes en gare de Marin

CFF, BLS et Migros sont conscients des désagréments provoqués par les convois très matinaux entre la gare de Marin et le dépôt du géant de la grande distribution. Ils planchent sur les améliorations à apporter.

25 janv. 2019, 15:10
La voie empruntée par les convois en direction de la centrale de distribution de la Migros génère trop de bruit, critiquent les voisins de la gare de Marin.

«La volonté unanime est de réduire les émissions sonores et de maintenir les transports par rail.» Directeur du Service cantonal de l’énergie et de l’environnement (Sene), Yves Lehmann résume par ces quelques mots l’esprit de la réunion qui s’est tenue récemment au Château de Neuchâtel entre CFF Cargo, BLS infrastructures, la Migros, le chef du Département du développement territorial, ses services et la commune de La Tène.

Depuis quelque temps déjà, des voisins de la gare de Marin se plaignent du bruit strident généré par les convois ferrés entre cette gare et la centrale de distribution de la Migros, distante de quelques hectomètres. Ils disent être importunés dès 4 heures du matin et six jours par semaine. Cela a même donné lieu à une intervention au Conseil général de La Tène.

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Notice de bruit demandée

Les principaux acteurs de ce dossier se préoccupent de ce problème, assure le chef du Sene: «Ils ont comparé la situation avec d’autres gares et analysent des pistes». En parallèle, son service a mené des mesurages du bruit dans le périmètre. «Nous n’avons pas effectué une campagne complète. Je ne peux donc pas dire si la législation est respectée. Mais, ces résultats nous suffisent pour demander une notice de bruit», indique Yves Lehmann.

Notice de bruit? Il s’agit d’un document comprenant des mesures détaillées du bruit matinal généré par les convois des CFF roulant sur les rails du BLS. Il doit inclure des pistes à suivre et les décisions à mettre en oeuvre pour respecter les normes en vigueur. «C’est sur la base de ce document que le canton pourra décider si les mesures proposées sont bonnes et pertinentes», détaille le boss du Service de l’environnement.

Ce n’est donc pas l’Etat de Neuchâtel qui va réaliser ces mesurages, mais les entreprises concernées qui manderont un expert du domaine. «Sinon, nous serions juge et partie», observe Yves Lehmann. Cette notice devrait être à disposition des services de l’Etat vers la fin du mois de mars.

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