«Avec deux mauvaises éditions, on est arrivé à la limite.» Le constat dressé par Mayven Grillon est clair: la pluie qui a copieusement arrosé le Buskers en 2014 et 2015 a mis financièrement en péril le festival de musique de rue de Neuchâtel, créé il y a 26 ans. C’est pourquoi une nouvelle association, les Amis du Buskers, vient de voir le jour. Son but: rassembler 30 000 francs en guise d’«assurance pluie» pour permettre à la manifestation de perdurer.
«Ce n’est pas parce qu’un festival est gratuit qu’il ne coûte rien», précise Estelle Binggeli, qui comme Mayven Grillon fait partie de la nouvelle association. Si les musiciens ne sont pas rétribués par les organisateurs (ils sont payés au chapeau par le public), le festival leur procure gîte et couvert, et paie leur transport.
Financement participatif
Autant de frais incompressibles, d’autant que la centaine de personnes qui travaille...