La pollution sonore provoquée par les mouvements très matinaux d’un train de marchandises du BLS, en gare de Marin, n’en finit plus d’exaspérer les habitants autour de la rue du Sugiez.
«Chaque matin, six jours par semaine, aux environs de quatre heures du matin», les gens sont réveillés par le vacarme du train, indique Jean-Paul Ros. Selon l’auteur de la motion acceptée à l’unanimité, jeudi 13 décembre, par les conseillers généraux de La Tène, «les sons stridents et grinçants émis par les freinages successifs et brusques rendent impossible la poursuite du repos des riverains».
Apparemment, le train recule jusqu’à atteindre un aiguillage. Une fois celui-ci enclenché de la gare d’Anet (BE), le convoi repart en sens inverse. Les riverains doivent ensuite endurer le bruit des wagons sur les rails d’une longue courbe serrée menant de la gare aux entrepôts de la centrale de distribution de la Migros.