Fraîchement revenu d’un voyage dans les forêts et paysages de Scandinavie, l’artiste Luc Marelli (1958) nous propose une rafraîchissante balade colorée à la limite de la figuration et de l’expressionnisme abstrait par de pléthoriques «fragments scandinaves».
Affectionnant de travailler les extérieurs, qu’il croque avec frénésie et notamment sur sa friche d’un théâtre abandonné en Bourgogne, le peintre tente de nous faire percevoir la nature autrement, de nous faire sentir une vibration singulière et unique.
Difficile de faire le tri de la figuration dans ces enchevêtrements de touches d’huiles aux traits saillants, à la fulgurance évidente. Printemps? Automne? Rien ne sert de trancher dans ces «gouttes de soleil» scandinaves, car la nature est ici motif de la pratique picturale; motif d’autant plus intéressant que perpétuellement en mouvement, sujet aux aléas climatiques, aux émanations mystérieuses de marécages effacés.
Une nature prétexte à la couleur
Les œuvres prennent alors une dimension particulière, parfois...