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Lignières: l’horloge de l’Hôtel de commune à l’heure de la discorde

Le torchon brûle entre le propriétaire de l’Hôtel de commune et le Conseil communal de Lignières. Celui-ci a décidé de ne plus payer l’installation électrique de l’horloge, à l’arrêt depuis début décembre. Contrarié, le restaurateur estime qu’il s’agit d’un service public.

28 déc. 2020, 18:55
L'ambiance n'est pas au beau fixe entre les propriétaires de l'Hôtel de commune (à gauche) et le Conseil communal de Lignières.

Après les cloches, qui avaient cessé de résonner en septembre dernier, c’est l’horloge de l’Hôtel de commune qui s’est arrêtée, à Lignières. Mais cette fois, aucun mécanisme n’a rendu l’âme. La commune, qui payait les frais de l’installation électrique, à hauteur de 100 francs par an, a résilié le contrat en août. Viteos a ainsi démonté le compteur début décembre.

Propriétaires du restaurant, l’Hôtel de commune, depuis 2013, Dominique et Alban Moret sont «choqués par cette décision, car l’horloge est utile à tous les habitants qui lèvent chaque jour le nez vers la tour pour vérifier l’heure». Selon le couple, il s’agit d’un service public, au même titre que l’éclairage du village ou les cloches de l’église.

Le tenancier commente: «Le Conseil communal a radié cette servitude sans en discuter, afin de se départir des charges liées à l’horloge.» La servitude avait été établie en 1969 lors de la vente...

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