Sept mois après avoir quitté la politique, totalement libéré aujourd’hui de poursuites judiciaires, Olivier Arni se confie sur le dossier de la Navigation.
Olivier Arni, comment avez-vous perçu le classement de l’ordonnance pénale qui vous visait et qui vous a finalement blanchi?
Je vis dans la sérénité depuis que j’ai quitté le Conseil communal, indépendamment de la procédure du Ministère public. Car j’ai démissionné par choix politique pour protéger les institutions de ma ville. J’ai toujours agi avec honnêteté, en défendant les valeurs que j’ai toujours défendues. Mais je ne suis pas euphonique. J’étais décidé à assumer ce qui arriverait, quelle que soit la décision du Ministère public, car l’affaire avait pris des proportions fortes.
Cela dit, je me réjouis bien sûr de cette décision de justice. Je pense avoir fait un gros travail sur moi-même. Un travail de clarté et d’humilité.
Vous contestez avoir outrepassé vos prérogatives à la...