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Les trois communes qui ont déjà choisi de fusionner espèrent que Peseux fera le même choix

Les représentants des Conseils communaux de Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Valangin ont voulu transmettre leur conviction que les habitants ont «tout à gagner» d’une fusion. Peseux revote le 25 novembre.

08 nov. 2018, 12:16
Quatre des conseillers communaux présents. De gauche à droite, Violaine Blétry-de-Montmollin (Neuchâtel), Mario Vieira et Aurélie Widmer (Valangin) et Didier Boillat (Corcelles-Cormondrèche).

«Selon les opposants, si nous fusionnons, les petites communes vont tout perdre. C’est pourtant l’inverse qui est vrai: dans ce mariage, nous gagnons largement plus que la Ville de Neuchâtel!»

Cette conviction, Thomas Perret, président du Conseil communal de Corcelles-Cormondrèche, l’a exprimée jeudi lors d’une conférence de presse organisée par les trois communes qui ont approuvé en 2016 la fusion avec leur grande voisine.

Les représentants de Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Neuchâtel ont tenu à rappeler leur fort appui au projet de fusion sur lequel se prononcent les citoyens de Peseux le 25 novembre prochain.

«Le destin de nos trois communes est entre les mains des citoyens de Peseux», a résumé Violaine Blétry de Montmollin, membre de l’exécutif de la Ville de Neuchâtel.

«Pour nos trois communes, la fusion est une évidence», a lancé Didier Boillat, collègue de Thomas Perret: «Les dossiers sont de plus en plus complexes, la charge de travail toujours plus lourde, et nous devons faire toujours plus appel à des compétences externes.»

A lire aussi : Votation du 25 novembre: vers un grand Neuchâtel?

Coefficient fiscal correctement calculé

Interrogée par ArcInfo sur la fiscalité de la future commune, Violaine Blétry de Montmollin a mis les points sur les "i"»: «La Ville de  Neuchâtel a été mandatée par les quatre communes, pour faire les calculs sur la base de leurs informations. Il n’y a aucun signe que le coefficient fiscal pourrait augmenter dans les prochaines années.»

Face aux craintes de voir disparaître la vie associative locale, «ce ne sont pas les autorités qui l’organisent», a rappelé Aurélie Widmer, conseillère communale de Valangin. Son collègue Mario Vieira a insisté sur l’importance, pour la jeunesse d’un village, de disposer d’infrastructures que seule la ville offre.

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