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Les sols du site du Centre professionnel du Littoral à Neuchâtel sont pollués

Le sol du site du Centre professionnel du Littoral, à Neuchâtel, est pollué aux hydrocarbures. Il n'y a aucun danger pour l'homme, mais les déchets du chantier en cours devront être traités dans une décharge bioactive bernoise.

14 janv. 2015, 19:00
Le centre professionnel est en travaux depuis plusieurs mois, mais les analyses des sols viennent de délivrer leurs secrets.

Les sols où se trouve le Centre professionnel du Littoral (CPLN) à Neuchâtel, actuellement en travaux, sont pollués aux hydrocarbures. Ils feront l'objet d'un traitement dans une décharge bioactive dans le canton de Berne. La population, les étudiants et le corps enseignant ne courent aucun danger.

Le site de l'école professionnel est en travaux depuis septembre 2014, certaines parties devant être démolies pour laisser la place à un nouveau bâtiment. Dans ce cadre, des sondages de terrain ont été menés en novembre, a indiqué mercredi soir le Conseil d'Etat dans un communiqué.

Des analyses ont révélé des traces héritées d'anciennes activités industrielles datant d'avant le CPLN. Entre 1859 et 1967, le site abritait en effet l'usine à gaz de Neuchâtel. Des traces d'hydrocarbures, de goudron et de scories ont ainsi été découvertes. Les échantillons ont été prélevés aux endroits les plus touchés et analysés.

Les résultats ont démontré un sol suffisamment contaminé pour faire évacuer les terres atteintes vers une décharge bioactive. Le canton de Neuchâtel n'accueillant pas d'installation de ce type, une solution a été trouvée avec le canton de Berne.

Evacuation dès le 19 janvier

Les travaux d'excavation et d'évacuation des terres contaminées sur le site du CPLN débuteront le 19 janvier. Cette étape se fera sous la surveillance d'ingénieurs spécialisés en collaboration avec l'entreprise et les représentants des autorités concernées.

Les éventuelles conséquences financières des travaux d'évacuation seront précisées durant les prochains mois, note le Conseil d'Etat. Les autorités assurent cependant que ces travaux ne présentent aucun danger pour les étudiants, le corps enseignant et la population.

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