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Les gens du voyage devront quitter Boudry d'ici 18h lundi

La quinzaine de caravanes de gens du voyage arrivées mardi soir à Boudry n'ont pas quitté le territoire communal. Elles sont désormais installées sur le parking du centre sportif des Buchilles. La commune leur donne jusqu'à lundi, 18 heures, pour laisser la place libre.

21 juil. 2016, 11:15
/ Màj. le 21 juil. 2016 à 14:40
Ce jeudi matin, la quinzaine de caravanes des gens du voyage étaient stationnées sur le parking du centre sportif des Buchilles à Boudry.

La quinzaine de caravanes de gens du voyage arrivées mardi soir à Boudry n'ont pas quitté la commune neuchâteloise.

Après avoir fait mine de quitter les lieux - elles étaient encolonnées sur la route devant l'entreprise Celgene -, elles se sont installées sur le parking du centre sportif des Buchilles. "Une installation illicite", souligne la commune de Boudry dans un communiqué ce jeudi, "malgré l’interdiction de circuler qui avait été mise en place dans l’après-midi." Des barrières avaient en effet été placées aux entrées du parking.

"Toute négociation n’est pas envisageable"

"Les autorités communales ont donc pris la décision de ne pas autoriser l’occupation du site", poursuit le communiqué. "Toute négociation n’est pas envisageable et une procédure sera notifiée en vue de demander, dans un délai le plus court possible, l’évacuation des lieux." Soit, lundi 18 heures, précise le conseiller communal Jean-Michel Buschini.

Dans l'intervalle, les utilisateurs des installations sportives sont priés de ne pas profiter des installations et des terrains. Au même titre que les gens du voyage, pour lesquels aucune commodité ne sera accessible. Une surveillance accrue du site est aussi prévue, commune pour trois sites, soit l'usine Celgene, le centre de réquerants de Perreux et les installations des Buchilles.

Alors que la commune de Boudry a demandé un avis juridique au sujet de cette occupation illégale, ses autorités vont envoyer une lettre au Conseil d'Etat, leur demandant une prise de position ferme. "Les communes sont toutes embêtées les unes après les autres", déplore Jean-Michel Buschini.

 

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